13 janvier 2010 : Temple Zojo ji, Musée Edo-Tokyo et sumos
La fatigue se fait sentir et les interminables couloirs et escaliers du métro nous pèsent un peu.
Malgré cela nous nous sommes attaqués d’entrée à la Tokyo Tower située un peu sur les hauteurs de Minato-Ku. Certes elle est plus haute que la tour Eiffel (10 mètres de plus) mais elle ressemble quand même plus à un grand poteau émetteur !!
En redescendant de la tour, nous nous sommes arrêté au temple de Zojo ji. Ce temple bouddhiste a été reconstruit plusieurs fois suite aux destructions dues au tremblement de terre de 1923 et des bombardements de 1945.
Nous avons visité ensuite le magnifique musée de Edo-Tokyo. Ce musée retrace 400 ans d’histoire de la ville Tokyo. L’histoire démarre du village de pêcheurs de Edo à partir duquel les Shuguns vont mettre en place une société très hiérarchique et développer le commerce à travers tout le Japon, et se termine par le Japon moderne et occidentalisé. Cela nous a permis de mieux comprendre les rigidités de la société japonaise actuelle.
C’est assurément un des musée de Tokyo à ne pas manquer.
Tout à côté du musée se trouve le Ryogoku Kokugikan on nous sommes allés voir des combats de sumo. Les places que j’avais réservées sont située tout en haut mais l’arène n’est pas très grande et nous voyons très bien. Une fois les places repérées, nous filons vite fait pour acheter des bento et une Kirin… 🙂
Une journée de tournoi commence à 8h00… mais j’avais été prévenu qu’il fallait arriver vers 15h30 pour ne voir que les meilleurs combattants.
Les combats sont très rythmés par des rites très codifiés. Ce sont 2 équipes de 16 rikishis (lutteurs) qui s’affrontent selon un bankuze (liste des combats) précis établi en fonction de leur rang dans la hiérarchie des sumos. Les rangs sont établis en fonctions des résultats des combats et vont des maegashira jusqu’aux yokozuna en passant par les kumusubi, les sekiwahe et les ozeki. C’était un peu long mais nous avons passé un très bon moment.
