1er août 2014 : Kanazawa
Nous avons quitté Kyoto ce matin. Nous devions libérer la maison à 10h00 et à 10 heures, 0 minutes, 0 secondes, la femme de ménage a sonné pour venir faire le ménage pour les occupants suivants. La ponctualité japonaise n’est pas la ponctualité française. J’ai demandé 10 minutes de sursis pour finir les valises… en fait il y en avait encore partout dans la maison et Sophie sortait à peine de sa douche !! A 10h13, nous étions devant la maison, valises faites !!
Nous avons pris le train pour Kanazawa vers 11h00 après avoir acheté nos billets.
Le voyage a duré deux heures au cours duquel nous avons longé la lac Biwa (le plus grand lac du Japon). Arrivés à la gare ultramoderne de Kanazawa, nos espoirs de fraicheur se sont vite envolés car il faisait toujours aussi chaud !!
Nous avons laissé nos bagages dans nos chambres à l’hôtel et sommes partis visiter le jardin de Kenrokuen situé sur les hauteurs de Kanazawa non loin du château. En attendant le bus, nous sommes entrés dans le marché aux poissons d’Ōmicho Ichiba qui existe depuis l’époque Edo et qui est réputé dans tout le Japon. Ses quelques rues couvertes nous ont offert un surprenant spectacle de formes et de couleurs dans les deux cent échoppes qui bordent les allées piétonnes : poissons, crustacés et aussi quelques étrangetés maritimes.
Étendu sur plus de 11 hectares, le jardin de Kenrokuen a été entretenu génération après génération depuis l’époque féodale par la famille Maeda. De par son ampleur et sa beauté, il est considéré comme l’un des plus beaux jardins de seigneur féodal du Japon. Outre l’aspect spirituel du jardin que je ne détaillerai pas ici, la balade était très agréable et nous a permis de flâner d’étangs en petites collines. Le symbole du jardin Kenrokuen est une lanterne de pierre réalisée à l’image des hauts chevalets placés sous les cordes des instruments traditionnels pour les accorder. La vue depuis la lanterne était très belle mais la chaleur persistante nous a spirituellement fait prendre conscience qu’il fallait que nous passions vite fait à l’ombre.
A la sortie du jardin, nous sommes arrivés au Musée d’Art Contemporain du 21e siècle. Ouvert en 2004, la vocation du musée est d’exposer des œuvres d’art contemporaines de type expérimental que les visiteurs peuvent toucher ou sur lesquelles il est possible d’interagir. Beaucoup d’œuvres sont intégrées à la structure même du musée telle que l’œuvre permettant aux visiteurs de se croire au fond d’une piscine remplie d’eau.
Nous avons passé un excellent moment dans ce musée où nous avons pu jouer avec les œuvres. Il y avait une exposition temporaire des œuvres de l’argentin Leandro Erlich – celui là même qui a réalisé l’œuvre La Piscine du musée – qui était très intéressante et que nous avons particulièrement aimé.
Le soir nous avons très bien mangé dans un des restaurant du marché d’Omicho situé juste en face de notre hôtel.
