23 juillet 2009 : Prasat Phanom Rung et Muang Tham

Départ ce matin pour Surin où nous avons prévu de rester 4 nuits. Nous ne pouvions faire la route sans nous arrêter pour visiter des temples. Aujourd’hui c’était donc Prasat Phanom Rung et Muang Tham.

Phanom Rung est très certainement un des plus beau temple khmer de l’est de la Thaïlande. Il se situe en haut d’un ancien volcan à 396 mètres d’altitude. Avant d’arriver au temple en lui même, il faut monter un premier escalier, traverser une allée longue de 160 mètres puis reprendre un escalier. Au sommet, le sanctuaire est vraiment superbe.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, le ciel était bien noir et nous avons eu droit à un bel orage. Il est tombé des trombes d’eau pendant plus d’une demi heure.

Après le Phanom Rung, nous sommes allés visiter le Prasat Meuang Tam. Même si le cadre était moins impressionnant que le précédent c’était tout de même magnifique.

Après la visite de ce dernier site, il nous restait une soixantaine de km à parcourir pour rejoindre Surin. Ce fut un grand moment!!

Au début, sur la route de campagne nous avons du nous accommoder de tout ce qui traversait la route : chiens, poules et coqs, vaches, vélos, enfants, motos, tricycles remplis de choses diverses et variées… puis le ciel s’est obscurci et il s’est mis à pleuvoir… et là ça s’est gâté ! Nous avons découvert la route à 3 voies… sauf qu’il n’y en a que 2 de tracées sur la route ! Par 2 fois deux camions se sont doublés en face de nous. Dans cette situation, le 2e qui est sur la mauvaise voie fait un petit appel de phares histoire de dire qu’il est là et toi… ben tu trouves de la place sur le bas côté (la voie la plus à gauche de la voie de gauche pour les motos). La première fois c’est passé nickel… un petit coup de frein et hop à gauche. La deuxième fois… il y avait juste un piéton en tongs qui marchait à gauche !! Nous l’avons évité de justesse!

Nous sommes malgré tout arrivés à Surin sans problème et avons rejoint notre hôtel. Je savais d’avance que l’hôtel n’était pas terrible. Mais une fois sur place, il nous a fait penser à un hôtel de l’époque Stalinienne.

Nous avons donc déposé nos bagages… et à l’idée de passer 4 nuits dans cette chambre sinistre, nous sommes allés voir un autre hôtel. En deux temps trois mouvements, nous visitons la chambre, réservons pour 4 nuits, retournons récupérer nos bagages à l’autre hôtel, expliquons à la réception que nous partons sans y avoir dormi une seule nuit et prenons possession des nouveaux lieux. Nous voilà quand même bien mieux (faut pas pousser non plus) !