Irlande - 2013,  - EUROPE -

6 août 2013 : Connemara – Kylemore Abbey

Retour vers Kylemore Abbey, pour cette fois ci faire la visite. Nous sommes arrivés sur place vers midi après la majorité des cars de touristes et un peu avant les flux de touristes de l’après midi.

Dès l’entrée, le site est magnifique. Il s’agit d’une belle bâtisse construite au bord d’un lac qui reflète les couleurs des montagnes environnantes. Nous avons commencé la visite par le château où quelques pièces sont ouvertes au public et dans lesquelles est expliqué l’histoire de ce domaine.

En 1868, un riche propriétaire, Henri Mitchell, décide de bâtir au bord du lac de Kylemore un imposant château victorien, doté d’une abbaye bénédictine et d’un jardin de 3 hectares. Il charge alors l’architecte John Fuller de la construction et lui demande de faire vite, pour faire la surprise à sa femme, Margaret Mitchell. Mais au cours de la construction, Henri Mitchell perd tragiquement sa fille et Margaret. Il demande alors à son architecte de changer les plans de l’abbaye en cours de construction, pour en faire un lieu encore plus extraordinaire.

Pour lui, cette construction doit être un véritable hommage à la mémoire de sa femme, Il demande à l’architecte de construire cette abbaye avec des allures de cathédrale miniature. Il fait alors importer les plus beaux marbres (marbres roses, verts, ocres…etc), et fait appel aux plus grands artisans pour créer des vitraux.

Dans la foulée, il fait élever un mausolée non loin de l’Abbaye, destiné à accueillir le corps de sa femme ainsi que le sien à sa mort. Une fois l’Abbaye et le Mausolée achevé, Henri Mitchell n’a plus le cœur à habiter ce grand château si vide. Il le cède alors, demandant en contrepartie à veiller à l’entretien de l’abbaye. La propriété passe de mains en mains, puis est finalement abandonnée jusqu’en 1920, date à laquelle des Sœurs Bénédictines venues d’Ypres en Belgique décident d’en faire leur lieu de culte, ainsi qu’un collège catholique réputé. Les sœurs occupent encore le domaine aujourd’hui mais le collège à fermé ses portes en 2010. Grâce aux accords passés entre les sœurs et l’État d’Irlande pour préserver le site, le domaine est ouvert à la visite – quelques pièces du châteaux, le jardin et l’abbaye – pour mieux financer les travaux de restauration et d’entretien.

La visite des quelques pièces du château a été assez rapide, nous sommes allés ensuite vers l’abbaye et le mausolée situés quelques centaines de mètres plus loin. Effectivement, l’abbaye ressemble bien plus à une cathédrale miniature qu’à une abbaye classique.

 

Un peu plus loin, il y a une grosse pierre en forme de fer à repasser dont je ne me rappelle plus l’histoire, a le pouvoir d’exaucer nos vœux si nous arrivons à lancer une pierre à la fois au dessus de notre épaule et de la pierre. Chacun de nous, y est allé de son lancer de pierre avec plus ou moins de succès.

Les jardins du domaines sont situés à environ 1 kilomètre du château et nous avons pris la courageuse décision de ne pas prendre la navette mais d’y aller à pied. Les jardins de style victorien occupent 3 ha et sont entourés de haut murs (Victorian Walled Garden) furent créés en 1867. Ils furent restaurés dernièrement dans l’esprit de recréer les jardins d’origine dans lesquels se trouvaient un jardin d’agrément, un potager,un jardin botanique, des serres d’origine et l’habitat des jardiniers. La visite de ces jardins a été très agréable. Entourés de murs, ces jardins à l’agencement mathématique contrastent avec la foret environnante et semblent avoir été posés là d’un seul bloc au milieu de nulle part.

Au retour, nous avons cette fois ci pris la navette pour rejoindre le parking !

En rentrant à notre gîte, nous avons de nouveau traversé à nouveau les paysages grandioses du Connemara dont nous ne nous lassons pas. Entre 2 averses, nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour prendre des photos (surtout moi !).

Au gîte, un facétieux mouton était rentré dans notre jardin pour brouter l’herbe fraiche. Sidonie en bonne fermière a essayé de réparer le trou existant dans le grillage… mais le mouton farceur se débrouille pour revenir à chaque fois 😛

 

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