15 novembre 2022 – Kyoto
De retour à Kyoto, cette ville qui nous avait enchanté lors de notre un premier voyage. pour ce séjour, nous avons fait une liste des lieux que nous aimerions revisiter et pour notre première journée, nous sommes partis au nord de la ville pour visiter le Kinkaku-ji ( le Pavillon d’Or). Après une trentaine de minutes de bus, nous voilà arrivés devant l’un des symboles de Kyoto. Le voilà magnifique avec sa robe or derrière le petit lac, au milieu d’un jardin avec une pelouse tondue au millimètre et des arbres taillés au ciseau ! Nous ne nous sommes pas lassés de le mitrailler de photos sous tous les angles tellement il est fascinant. Nous avons suivi le petit chemin qui en fait le tour et le très beau jardin qui a prit ses couleurs rougeoyantes d’automne.
En poursuivant la route, nous nous sommes arrêtés au Ryōan-ji le temple zen de Kyoto. Construit au XVIe siècle à l’époque de Muromachi par Hosokawa Katsumoto, ce temple bouddhisme zen appartient à l’école Myōshin-ji. La traduction littérale japonaise de son signifie Temple du repos du Dragon.
Le temple est connu pour son jardin de pierre de style karesansui, qui est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la culture zen japonaise. Le jardin d’une superficie d’environ 200 mètres carrés est constitué de quinze pierres disposées en groupes, entourées de mousse. Le petit nombre de pierres était à l’époque une nouveauté par rapport aux autres jardins secs le faisant entrer la catégorie des « jardins de néant ». Les pierres ont été disposées de telle sorte qu’il ne soit pas possible de voir les quinze pierres à la fois d’où que se trouve l’observateur. Le jardin se compose simplement d’un lit de fins graviers de kaolin harmonieusement ratissés. Le kaolin ratissé symbolise l’océan, les rochers, eux, figurent les montagnes.
Nous avons passé un bout de temps assis à regarder ce jardin avec des avis contrastés sur la zenitude qu’il peut apporter.
Nous avons ensuite rejoint le temple Myōshin-ji en traversant de charmantes petites ruelles typiquement japonaises au calme si reposant et aux petites boutiques mystérieuses. Fondé au XIVe siècle, le Myōshin-ji est également un temple bouddhiste zen. Nous nous sommes pas rentrés à l’intérieur mais nous avons apprécié les bâtiments en bois brut qui se succédaient.
Pour arriver au Nijō-jō ( château de Kyoto), même si nous avons pris un bus, nous avons encore pas mal marché. Du château il ne reste plus que les fortification mais l’essentiel se trouve dans le Palais Ninomaru. Une fois déchaussés, nous avons suivi les corridors de ce palais décoré de peintures murales dorées représentant des pins ou des tigres, dans le but était d’impressionner les visiteurs. Les shoguns cherchaient ainsi à montrer leur richesse et leur puissance. Les différentes salles servaient à recevoir les différents visiteurs. Les visiteurs de bas rangs étaient reçus dans les premières pièces du palais moins richement décorées, vers la sortie, tandis que les visiteurs importants étaient reçus dans les pièces intérieures. Tout au bout du bâtiment, nous sommes arrivés dans les appartements privés du shogun, où seules les femmes pouvaient pénétrer.
La particularité du Nijō-jō est le plancher rossignol qui recouvre les couloirs. Il a été conçu pour que le moindre pas fasse grincer les lattes de bois, qui émettent un son semblable au pépiement d’un oiseau. C’est sous c’est piaillement d’oiseau que nous avons fait toute la visite, les visiteurs étant assez nombreux.
Les photos à l’intérieur étaient interdites, mais le lien vers le site officiel montre quelques peintures murales du palais (https://nijo-jocastle.city.kyoto.lg.jp/introduction/highlights/ninomaru/?lang=en)
Nous avons terminé la visite pour les superbes jardins du palais juste avant la fermeture du site. Dans les jardins, les érables aux couleurs rouges étaient encore plus spectaculaires dans la lumière du soleil qui se couchait.
En rentrant, nous nous sommes arrêtés dans le quartier commerçant de Kawaramachi pour faire quelques chats et avant mangé un curry japonais dans la bien connue chaine de restaurants Coco Curry.
