9 août 2024 – Andong – Guinsa Temple
L’hôtel ne proposant qu’un petit déjeuner sommaire à base de nouilles déshydratées, nous avons trouvé refuge au Mc Do à côté pour le premier repas de la journée. Puis, nous avons pris la route vers Guinsa Temple. Je pensais que ce n’était pas si loin que ça mais au final il a fallu plus d’une heure et demi pour parcourir les cents kilomètres jusqu’à destination.
La route était bien longue mais en compensation, les paysages étaient magnifiques. En sortant de l’autoroute, nous avons traversé de grandes vallées agricoles avec en arrière plan de grandes montagnes vertes. Puis la route s’est faite plus étroite et sinueuse en approchant du temple. Une fois arrivés sur place, nous avons attendus une petite navette qui nous pensions nous mènerait au temple. Fausse croyance, la navette nous a laissé à l’entrée du temple et nous avons commencé à grimper vers la magistrale porte d’accès.
Avant de raconter notre ascension (il n’y a pas d’autre terme) vers le temple en lui même, quelques informations sur son histoire. Le temple Guinsa se fait également appeler « Temple du salut et de la bonté », au pied du pic Yeonhwabong du mont Sobaeksan, à proximité de la petite ville de Danyang. Son emplacement n’a été validé qu’après une interprétation minutieuse du Sûtra du Lotus par le moine Sangwol Wongak. La construction de Guinsa est récente puisque terminée en 1945 et est célèbre pour être le siège de l’Ordre Cheontae du bouddhisme coréen. Le bâtiment d’origine a été ravagé par un incendie au cours de la guerre de Corée a été restauré en 1966. Le complexe est constitué de plus d’une cinquantaine de bâtiments dont la majorité d’entre eux affichent une architecture moderne en plusieurs étages. Des travaux sont toujours en cours pour construire de nouveaux bâtiments. Aujourd’hui, près de 10 000 moines vivent actuellement dans le temple. Le temple Guinsa fait également parti du programme temple stay ce qui permet à n’importe qui d’y séjourner et de s’immerger, le temps d’un court séjour, dans la vie des bouddhistes religieux.
Nous avons donc commencé notre ascension en dessous de la porte d’entrée du temple. Le temple étant construit à flan de montagne, depuis l’entrée jusqu’au sommet où se trouve la salle de prière, il faut gravir montées abruptes (plus de 20% de dénivelé) et escaliers à n’en plus finir. Nous avons mis près de trois quart d’heure pour arriver en haut et avec la chaleur, nous avons du perdre quelques litres de transpiration. Par contre, la montée nous a permis de découvrir tous les bâtiments du temple : dortoirs, réfectoire, salle du Dharma… et tout en haut quelle vue !!
Tout en haut une grande esplanade, la magnifique pagode de la salle de prière se dressait avec ses dorures. En regardant de l’autre côté, nous avions la vue sur tous les bâtiments nichés dans la montagne et les monts gris qui se découpaient à l’horizon. C’était magnifique et bien mérité !
Nous sommes rentrés dans la grande pagode superbement décorée mais surprise, nous nous attendions à un magnifique bouddha tout doré mais à la place c’est Sangwol Wongak, le fondateur de Guinsa qui était là.
La re-descente était finalement tout aussi difficile que la montée d’autant plus qu’il n’y avait pas de navette pour aller jusqu’au parking. C’était une très belle visite qui a fait oublié le long trajet pour nous y rendre. En parlant de trajet, il a fallu faire le retour avec la même distance. L’idée était sur le trajet de retour de nous arrêter à l’autre école confucianiste de Andong classée également au patrimoine mondial de l’UNESCO. Malheureusement, nous y sommes arrivés une demi heure avant la fermeture. Nous nous y rendrons demain sur la route vers Gyeongju notre prochaine destination.
Le soir, nous avons mangé comme hier à notre restaurant à côté de l’hôtel et avons profiter de la machine à laver de l’hôtel pour laver notre linge salle.
