29 juillet 2016 : Nanjing
C’est la première fois depuis notre arrivée que nous sommes partis aussi tôt. À 9h00, nous étions dans le métro en direction du mausolée de Sun-Yat-Sen. Non pas que nous avons été pris d’insomnie mais le mausolée est situé sur une montagne et la perspective de faire plusieurs kilomètres sous une chaleur écrasante ne nous enchantait guère!
Le mausolée se dresse au pied des collines de Pourpre et d’Or en honneur de Sun Yat-sen (1866-1925), grand précurseur de la révolution chinoise. Ce tombeau dont la construction a commencé en 1926 et s’est achevée en 1929 s’étend sur 80000 m2 et mesure 73 m de haut. C’est un lieu de pèlerinage pour beaucoup de chinois.
Pour arriver au mausolée, nous avons dû gravir 392 marches en granit. Ce n’est pas un effort surhumain en soi mais la température de 43°C et près de 60% d’humidité ont rendu notre ascension un peu plus lente. Heureusement que nous y sommes allé de bonne heure. Dans le mausolée lui-même se trouve une statue de Dr Sun Yet-Sen en marbre blanc ainsi que son caveau mortuaire. La vue sur la ville de Nanjing depuis le sommet est extraordinaire. Cela valait le coup de faire ces efforts. 
Nous sommes ensuite redescendus du mausolée pour aller jusqu’au tombeau de l’empereur Hongwu, fondateur de la dynastie des Ming. Le mausolée Ming Xiaoling est l’un des plus grands sites funéraires impériaux de Chine. L’endroit est riche d’une histoire de plus de six siècles, sa construction fut entreprise en 1383 pour le seul empereur chinois qui ne soit pas enterré à Pekin. Nous avons marché environ deux kilométrés pour atteindre le tombeau. Le site était assez grand et je crois que quelqu’un avait poussé le thermostat jusqu’à 10. Nous avons visité les magnifiques bâtiments à la vitesse de tortues… nous ne savions pas que nous étions capables de suer autant d’eau de notre corps.
À la fin de la visite, nous sommes repartis vers l’hôtel pour nous dé-lyophiliser en prenant un bus puis un taxi. C’est dans ce taxi, que Régis dit « le boulet du Jiangsu »a oublié son iPhone. Bien évidemment, je n’avais pas noté le n° du taxi. Le concierge de l’hôtel était serein et m’a dit de ne pas m’inquiéter et qu’il allait le retrouver grâce à la vidéo surveillance. Une heure plus tard, le chauffeur de taxi était devant l’hôtel pour me rapporter mon téléphone ! J’ai juste eu à payer sa course pour venir jusqu’à l’hôtel. Incroyable !
Après cette aventure du chat noir du voyage de cette année, nous sommes allés faire des achats de thermos au Carrefour à côté en prévision des 15 heures de train de lundi pour aller jusqu’à Chengdu. Le soir, nous avons pris un bain dans notre super baignoire avec vue sur toute la villa de Nanjing.
