2 août 2016 : Chengdu
Pour notre premier jour de visite de Chengdu et pour la première fois depuis notre arrivée, la pluie a fait son apparition. Une bonne pluie de mousson des familles qui a duré plus d’une heure et qui nous a pris juste à la sortie du métro. Durant cette heure de pluie battante, nous avons regardé les scooters passer et observé l’imagination débordante des conducteurs pour se protéger de la pluie.
N’ayant avec nous qu’un seul parapluie, nous avons également visité le MiniSo (chaîne de boutiques de babioles pas chères) pour acheter des parapluies… nous y sommes retournés trois fois ! Une fois pour acheter un parapluie, une autre fois pour acheter deux autres parapluies mais nous n’avions pas assez d’argent et la troisième fois pour finaliser l’achat des trois parapluies ! Nous voilà partis en visite avec quatre parapluies… mais la pluie avait cessée.
Pour rappel, Chengdu est la capitale de la province du Sichuan. C’est une ville de province très active économiquement qui compte quand même plus de 9 millions d’habitants et qui est connue pour sa qualité de vie. C’est également l’un des lieux importants du taoïsme.
Le Temple Qingyang, ou Qingyang Gong en chinois, est le plus ancien et le plus grand temple taoïste de tout l’Ouest de la Chine. Construit à l’endroit où Laozi, fondateur mythique du taoïsme, serait apparu avec deux chèvres, ce temple est très fréquenté des fidèles en quête de réponses. Nous avons eu peu de mal à trouver la temple qui était situé tout au fond d’un grand parc. Dédié au Ying et au Yang (d’où son nom), c’est un vaste ensemble de bâtiments au milieu d’un environnement très verdoyant et fleuri. Nous avons visité le temple pendant plus d’une heure et avons même retrouvé les statues des chèvres de Laozi… comme le veut le rite, nous les avons touchées et normalement nous avons notre lot de chance pour plusieurs années.
Nous sommes ensuite partis vers le musée du Sichuan. Malheureusement les salles des peintures étaient fermées et les salles de l’artisanat, des bronzes et poteries ne sont pas nos préférées dans l’art chinois.
Nous sommes ensuite allés visiter la maison de l’écrivain Du Fu situé à quelques minutes de marche du musée. Du Fu est un poète chinois né en 712, mort en 770, et est avec Li Bai le plus célèbre poète de la dynastie des Tang. Il s’exila à Chengdu en 760 où devint secrétaire du gouverneur du Sichuan. Il s’installa pendant 5 ans dans une petite chaumière où il vécu simplement et écrivit près de 250 poèmes. La chaumière fut détruite par les guerres et reconstruite quelques années plus tard à l’identique par des admirateurs dans un splendide jardin.
Il y avait beaucoup de monde sur le site mais heureusement le jardin était très grand. Avec ses grands massifs de bambous géants, il était splendide et était parsemé de petits temples et kiosques dans lesquels sont exposés quelques œuvres liées au poète. Il y avait de nombreuses statues du poète dans le jardin dont une très belle statue de bronze. Nous avons terminé notre visite par la pagode de quatre étages. Nous avons passé un très bon moment dans ce jardin.
De retour dans le centre, nous avons voulu mangé dans un restaurant de dim sum mais nous ne l’avons jamais trouvé. Par défaut, nous nous sommes rabattus au hasard sur un restaurant de nouilles chinoise. Excellente découverte, le repas était succulent et le patron nous a offert le dessert pour nous faire découvrir une des ses spécialités.

