15 août 2017 : Osaka – Paris
Le réveil a sonné à 5h00 du matin. Le temps de prendre une douche et le taxi nous attendait devant l’entrée de l’hôtel. Nous étions un peu serrés à quatre dans le taxi avec toutes nos valises mais le trajet n’a duré que dix minutes jusqu’à la gare de Nankai.
Nous avons pris le train Airport Express jusqu’à l’aéroport international du Kansai que nous avons atteint en 45 minutes. L’aéroport a été construit sur une île artificielle et est très agréable mais il a le désavantage d’être assez éloigné du centre d’Osaka nécessitant de prévoir pas mal de temps de transport.
A l’aéroport, nous avons eu la démonstration que les japonais étaient des gens honnêtes et respectueux. Lors du voyage aller, j’avais oublié mon casque audio tout neuf dans l’avion. Je m’en étais aperçu une fois à l’hôtel et j’ avais alors appelé la compagnie. Elle m’avait indiqué avoir retrouvé mon casque qui serait à ma disposition au comptoir lors de mon retour. Et bien, mon casque m’attendait au comptoir de l’aéroport tout bien emballé !
Nous avons ensuite déposé dans une boîte au lettre notre compagnon de ce voyage… le galet wifi. Celui-ci nous a permis non seulement de rester connectés mais surtout de nous aider à trouver notre chemin, de traduire les inscriptions ou de trouver des restaurants. C’est vraiment un service à utiliser au Japon d’autant plus que le service a été impeccable : réception du colis à la poste, couverture réseau sans défaut, service client performant et retour pré payé simplissime.
Grâce à l’organisation et la discipline des japonais – c’est encore à noter – l’avion est parti avec un quart d’heure d’avance. Le vol s’est très bien passé jusqu’à l’approche de Francfort où de très gros orages ont éclatés. Notre avion qui était en phase d’atterrissage a subitement remis les gaz puis à fait des boucles d’attente pour finalement atterrir à Stuttgart à 150 kilomètres de là. Là, nous avons attendu une heure que l’orage passe et que l’on puisse remettre du kérosène. Nous avons ensuite re-décollé pour Francfort où nous avons traversé à toute vitesse l’immense aéroport pour attraper notre vol suivant. Heureusement, le vol pour Paris avait été retardé et nous avons pu embarquer.
A l’arrivée, nous avons eu la désagréable surprise de ne réceptionner qu’une valise sur les quatre que nous avions enregistrées. Des agents de sécurité de Francfort qui étaient franchement désagréables et des personnes au guichet du service bagages de Roissy qui n’en avaient rien à faire de nos bagages… décidément il y a encore du travail en Europe pour atteindre le niveau des japonais !
