Les enfants ont dormi 3 heures avant que nous les réveillions à minuit et quart pour partir à la gare. L’accès à la gare est sécurisé : il faut montrer ses billets pour y accéder et l’endroit est surveillé. Nous entrons dans la grande salle d’attente où la foule attend les trains de la nuit. Nous sommes un peu l’attraction car nous nous devons être les seuls touristes de la gare (en montant dans le train nous rencontrons quand même 2 belges qui vont au même endroit que nous).

Il a plu durant la nuit dernière et le temps est beaucoup plus agréable. Le petit vent qui souffle est un vrai bonheur. C’est en dehors des remparts, au sud de Xi’an, que le taxi nous a déposé pour visiter la Grande Pagode de l’Oie Cendrée. Cette pagode a été construite en 652, pendant la dynastie Tang. Sa façade extérieure en briques a été restaurée pendant la dynastie Ming. Une de ses nombreuses fonctions fut d’abriter les sûtras et les figurines du Bouddha rapportées d’Inde en Chine par le voyageur et traducteur bouddhiste Xuanzang.

La journée a commencé par une véritable aventure pour aller à la gare et prendre le bus pour l’Armée de terre Cuite. César a demandé en chinois au taxi de nous déposer à la gare, apparemment il n’a pas compris… et il s’est débrouillé en montrant les caractères chinois. Ensuite, nous avons cherché le bus 306 devant l’immense gare grouillante de monde. Après quelques temps de recherche infructueuse, j’ai finalement écrit le numéro du bus sur un papier et l’ai montré à plusieurs chauffeurs de bus qui nous ont indiqué la direction. Puis, devant la forêt de bus alignés, Sophie a montré une photo des Terracotas pour nous assurer que…

Petite journée cool puisque nous avons pris l’avion pour Xi’an. Petit déjeuner, packetage des sacs, départ pour l’aéroport à 12h00, avion à 14h55, arrivée à 17h20, bus, arrivée à l’hôtel à 19h00.

Après une heure vingt de CRH (TGV Chinois), nous avons rejoint Hangzhou distant de 200 km de Shanghai. Hangzhou est une petite ville (6,1 millions d’habitants) située au bord d’un lac qui en fait un haut lieu de tourisme et de villégiature. Le lac est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et ont inspirés de nombreux artistes. Nous nous sommes fait déposés au bord du lac par le taxi pour visiter le Musée provincial du Zhejiang connu pour ses jades et poteries en céladon. Il a beau être connu, il ne cassait pas trois pattes à un canard laqué.

Comme dirai la femme du Concombre Masqué, qui est très perspicace, il fait chaud, il y a du monde et au niveau langue ce n’est pas forcement simple. Mais ça y est nous sommes dans le bain, nous sommes habitués à la foule qui pousse et qui double dans les files d’attente, pour la langue nous nous débrouillons pour les taxis avec des petits papiers avec les adresses écrites en chinois. Pour la chaleur, nous faisons pas mal d’étapes bouteilles d’eau et arrêts dans les endroits climatisés. Mais aujourd’hui, ce n’était pas la même chaleur : moins humide mais plus de soleil… donc plus chaud !!

Le réveil a fait comme le facteur… il a sonné deux fois… mais nous l’avons éteint et il ne nous a plus embêtés jusqu’à 9h30. Nous avons attaqué notre deuxième jour de visite de Shanghai par le Bund. Le Bund est un boulevard de la ville au bord de la rivière Huangpu. Il est jalonné de somptueux édifices de style européen et de banques ou de compagnies coloniales des années 1930. Situé au sein de l’ancienne concession internationale de Shanghai, il fait face au nouveau quartier financier de Pudong.

C’est après 10 minutes de marche depuis l’hôtel, que nous avons rejoint la gare de Shanghai. Le bâtiment est immense voire imposant. Une fois entrés dans la gare avec la foule, nous nous dirigeons vers la porte d’embarquement. Prendre le train en Chine est un mélange de gare et aéroport savamment organisé. Il faut se rendre à la porte d’embarquement, attendre dans la bonne salle d’attente puis attendre que le train soit annoncé pour composter son billet et pouvoir descendre sur le quai. Finalement c’est très simple. Par contre, il y avait pas mal de monde mais nous commençons à être habitués.