25 juillet 2014 : Hiroshima – Ile de Miyajima

L’île de Miyajima, située dans le baie d’Hiroshima, est un lieu sacré depuis l’an 593, date à laquelle le sanctuaire de Itsukushima s’y est établi.

C’est par le train depuis Hiroshima que nous avons rejoint l’embarcadère du ferry pour l’ile de Miyajima. La traversée a duré une dizaine de minutes et une fois arrivés nous avons bien sentis que la journée allait être dure du point de vue ensoleillement et chaleur humide ! 

Dès les premiers pas sur l’île, nous avons rencontré des daims pas très farouches. Ces daims sont sauvages mais ils se sont apparemment bien habitués à l’homme pour se laisser approcher de la sorte.

« L’île où cohabitent les hommes et les dieux » (« Miyajima ») , classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, propose un grand nombre de sites religieux à visiter. Le premier d’entre eux est la porte Ootorii. Cette porte (Torii) est le symbole de Miyajima. Le torii est construit en bois de camphrier laqué de vermillon. De près de 17 m de haut, ses piliers principaux font 10 m de circonférence. Bien que semblant solidement planté dans le sol, il ne repose en fait que par son propre poids sur le sable. Le torii est situé dans la mer, et comme la marée était en train de descendre, nous avons pu nous en approcher d’assez près.

Le sanctuaire de Itsukushima, dédié à la déesse gardienne des mers, était situé tout près du torii et a pour particularité d’être en partie construit dans la mer, avec des bâtiments sur pilotis. Il est composé d’un sanctuaire principal, de plusieurs sanctuaires secondaires et d’autres bâtiments reliés entre eux par de vastes pontons et galeries. L’ensemble s’étend sur la mer de chaque côté du sanctuaire et à marée haute, l’édifice semble flotter sur l’eau. Le sanctuaire principal, le Heiden (pavillon des offrandes), le Haiden (pavillon des offices), le Hairaiden (pavillon de purification) et les galeries ont été classés Trésors Nationaux. Peint tout en rouge ce sanctuaire est très sobre, sans fioritures contrairement aux temples qui nous avions pu voir en Chine.

Autour du sanctuaire, nous avons visité quelques temples et, alors que la chaleur se faisait plus accablante, nous avons décidé de monter sur le mont Misen, point culminant de l’île, en téléphérique et de redescendre à pieds.

Pour atteindre la station de départ du téléphérique, nous avons déjà sués sang et eau. Une fois là haut, la vue sur la baie d’Hiroshima était fantastique. Mais ce n’était pas fini !! Le mont Misen était 100 mètres plus haut. Sur la carte, il était indiqué un temps de montée  d’environ 30 minutes de marche. Au bout de 30 minutes, nous n’avions pas encore atteint le premier temple alors que nous avions déjà craché l’okonomiyaki de la veille. Les japonais avait l’air d’être en bien meilleure forme que nous puisque nous avons vu nous dépasser une mémé, une femme enceinte, des gens en chaussures de ville…. qui montaient sans pratiquement transpirer. Nous avons remis notre fierté dans notre poche et avons décidé de redescendre sans avoir atteint le sommet.

Nous a bien mis une heure et demi pour rejoindre le village au travers de la forêt mais avec des centaines de marches qui nous ont bien cassé les genoux. A l’arrivée au village nous étions bien fatigués. Nous avons acheté de quoi boire, puis sans demander notre reste, nous avons repris le ferry puis le train en direction d’Hiroshima.

Après une bonne douche, nous sommes retournés manger des okonomiyaki chez deux petites dames bien sympathiques… et avons dormi sans demander notre reste.